4 Avril 2017
En avril 1980 les Cramps donnent leur second concert au Palace, à Paris. Le public est clairsemé. C’est le « concert fantôme ». Jamais vraiment annoncé. Pratiquement oublié.
Parmi les spectateurs, Numa Roda-Gil, muni d’un appareil photo et de la candeur de ses 13 ans. La rencontre va être explosive et décisive.
Il va shooter une pellicule, la conserver précieusement durant des années, pour enfin aujourd’hui la partager. C’est donc elle qui est aujourd’hui dévoilée dans ce livre et est mise en perspective avec le travail artistique de son auteur, qui puise son inspiration aux mêmes sources que celles des Cramps.
Que ce soit à travers sa peinture ou ses installations, Numa Roda-Gil interprète en effet à sa façon les mythes déviants d’une Amérique fantasmée, comme ont pu le faire les Cramps.
« Ici on ne parle pas au nom des Cramps. Ici on parle chance. De cette chance immense d’avoir croisé leur chemin au bon moment. De leur rôle de détonateur. De nous, les enfants du King et de Vampira. Les rejetons de Karloff, de Basil Gogos, de la Hammer et du garage sound. Ici on parle de vie et d’énergie. On parle de Rock’n’Roll. »
Présent aussi au Palace pour les Cramps, mais, lui, à leur premier passage du 26 mars, Serge Clerc, le dessinateur espion. Un mois après ce concert du Palace, il livre dans Métal Hurlant, avec une bande mythique, sa vision de l’événement. Avec des photos inédites jusqu’à ce jour, il dévoile dans ce livre les coulisses de l’interview qui ont donné naissance à ses planches.
Normal aussi de retrouver ici des lignes signées de Jean-Marc Barbieux (Tracks) qui était également au « concert fantôme » et qui en fait un compte rendu, enrichi du parcours détaillé du groupe.
Philippe Manœuvre était aussi au Palace ce printemps-là. Il rédige les notes qui éclairent les fondamentaux de l’univers « crampsien ».
Fred Hugot qui ausculte depuis des années cette « autre » Amérique nous dévoile les dessous des grands thèmes qui façonnent l’œuvre des Cramps.
Enfin, Jean-William Thoury, pour qui le Rock’n’roll est un carburant, détaille les quatre albums fondateurs du groupe.
Pour donner chaire à ce concert fantôme, en mémoire de Lux et pour l’amour d’Ivy, l’unique solution est de souscrire au projet de Numa Roda-Gil.
The Cramps - Le concert fantôme
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Sont également proposées à la souscription une sérigraphie Glow in the Dark et une Lobby card.
Sérigraphie (silkscreen print) format 47 x 25 cm, Glow in the dark, tirage 30 exemplaires signés et numérotés.