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Autour du rock : chroniques, histoire des pochettes et des chansons

Quel peintre surréaliste a inspiré les Stones, les Beatles, les Who, Alan Parsons et Muse ? Part I

1973 – Angie – The Rolling Stones.

1973 – Angie – The Rolling Stones.

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les grands peintres ne sont pas boudés par la musique populaire. Bien sûr, on les rencontre moins que sur les pochettes de musique classique où ils sont omniprésents. Mais certains comme Brueghel, Bosch ou Friedrich ont aussi la cote dans le monde du rock.

 

Parmi les modernes, Magritte est sans doute celui qui a le plus inspiré les graphistes en charge d’illustrer le rock sous toutes ses formes. Son surréalisme grand public y est sans doute pour beaucoup. En 1967, Paul McCartney, le plus grand collectionneur de ses œuvres (il en possèderait aujourd’hui une trentaine) s’inspire de sa célèbre pomme pour le logo d’Apple. Pour autant, les Beatles ne feront aucune allusion à Magritte sur leurs pochettes et, contre toute attente, ce sont les Stones qui rendront le plus bel hommage au surréaliste belge.

 

Par la suite, dans les années soixante-dix, beaucoup de pochettes d’Hipgnosis, notamment celles réalisées par Storm Thorgerson pour Pink Floyd, Alan Parson puis pour Muse, devront elles aussi beaucoup à Magritte qui avait commencé sa carrière en illustrant des partitions musicales…

 

Aujourd’hui encore, Magritte continue d’inspirer comme le montre cette capture du clip de Get On Your Boots de U2 (2009) où La mémoire (1948) de Magritte semble s’être glissée… Aujourd’hui encore, Magritte continue d’inspirer comme le montre cette capture du clip de Get On Your Boots de U2 (2009) où La mémoire (1948) de Magritte semble s’être glissée…

Aujourd’hui encore, Magritte continue d’inspirer comme le montre cette capture du clip de Get On Your Boots de U2 (2009) où La mémoire (1948) de Magritte semble s’être glissée…

De surréaliste à populaire

 

Né en 1898, Magritte meurt en 1967, en plein été de l’amour. Son apogée surréaliste est déjà bien loin au moment de sa disparition et Magritte aurait pu sombrer dans l’oubli s’il n’avait bénéficié en 1954 d’une première grande rétrospective au Palais des beaux-arts de Bruxelles qui le hissera définitivement au rang d’artiste populaire.

 

Dès lors, Magritte n’aura de cesse d’inspirer. Dans les années cinquante-soixante, les hyperréalistes américains revendiquent son influence. Plus tard, les artistes pop trouvent dans la conception de sa peinture une certaine similitude avec la leur. Le choix de certains motifs du quotidien comme une pipe, une pomme, un verre d’eau, une baguette ou un chapeau, leur traitement sans profondeur ni détail superflu et leur réutilisation de manière quasi illimitée d’un tableau à l’autre ne peuvent que séduire des peintres qui voient dans l’objet en série un moyen de désacraliser et de démocratiser l’art.

 

La peinture de Magritte plaît. Simple et figurative, elle est immédiatement identifiable et semble facilement appréhendable. L’étrangeté et le trouble qui s’en dégagent fascinent et enchantent. Dans les années soixante et soixante-dix, l’industrie du poster s’en empare et les artistes commerciaux comme les publicitaires et les graphistes la reproduisent ou utilisent ses procédés. Magritte devient alors omniprésent et pour beaucoup, sa découverte ne passe pas par un musée ou un livre d’art mais par la pub, les posters, les couvertures d’ouvrages ou les pochettes de disques. Cette récupération finit (comme toujours) par vider sa peinture surréaliste de tout son contenu et toute sa signification pour la transformer en simple illustration ou pire en vulgaire cliché. Mais cela aurait-il déplu à celui qui fut dans sa jeunesse artiste commercial et dessinateur de papiers peints ?

 

Ceci n’est pas une pochette de disque

Quel peintre surréaliste a inspiré les Stones, les Beatles, les Who, Alan Parsons et Muse ? Part I
Quel peintre surréaliste a inspiré les Stones, les Beatles, les Who, Alan Parsons et Muse ? Part I

Reproduire une œuvre d’art telle quelle est sans doute la manière la plus simple et la plus économique de concevoir une pochette de disque. Courante dans la musique classique, cette pratique n’avait aucune raison d’être dans la musique populaire en général et le rock’n’roll en particulier. Mais dans les années soixante, le rock change. Il mûrit. D’une musique de danse pour ados, il évolue vers des morceaux plus élaborés. Les chanteurs et musiciens ne sont plus seulement interprètes mais aussi auteurs et compositeurs. Les groupes deviennent soucieux de leur identité visuelle. Pour cela, ils font souvent appel à des amis graphistes avec lesquels ils ont souvent partagé le même cursus artistique. Classique ou moderne, la peinture n’est plus perçue comme la culture d’une autre classe ou d’une autre génération mais comme une véritable source d’inspiration.

 

Magritte bénéficie de cette évolution et beaucoup de ses tableaux sont reproduits, parfois peu de temps après leur production, sur des pochettes de disques. Sans recadrage comme La grande famille (1963) sur See des Rascals (1969) ou La chambre d’écoute (1958) sur Beck-Ola du Jeff Beck Group (1969), ou avec un léger recadrage, format carré oblige. Par la suite, l’engouement pour Magritte ne se démentira jamais.

Quel peintre surréaliste a inspiré les Stones, les Beatles, les Who, Alan Parsons et Muse ? Part I
Quel peintre surréaliste a inspiré les Stones, les Beatles, les Who, Alan Parsons et Muse ? Part I

Dans les années soixante-dix, Alan Hull choisit par deux fois des tableaux du maître belge pour illustrer les pochettes de ses albums : La lampe philosophique (1936) pour Pipedream (1973) et Le musée du roi (1966) pour Phantoms (1979), tout comme Glass Moon qui reprend Le Soir qui tombe (1964) pour son album éponyme de 1980 et, deux ans plus tard, La Corde sensible (1937) pour Growing In The Dark.

Quel peintre surréaliste a inspiré les Stones, les Beatles, les Who, Alan Parsons et Muse ? Part I
Quel peintre surréaliste a inspiré les Stones, les Beatles, les Who, Alan Parsons et Muse ? Part I

Tout récemment encore (2016), Jaze Baqti, un groupe électro hip-hop a repris deux tableaux en les rognant légèrement, en haut pour Le Monde familier (1964), en bas pour Le Château des Pyrénées (1959), mais en les laissant vierge de tout lettrage informatif. C’est aux images seules qu’incombe le pouvoir de présenter et de promouvoir la musique. Souvent utilisé par Hipgnosis pour Pink Floyd ou Led Zeppelin, ce stratagème mise tout sur la force de l’image et le manque d’information pour attiser la curiosité de l’acheteur.

Quel peintre surréaliste a inspiré les Stones, les Beatles, les Who, Alan Parsons et Muse ? Part I
Quel peintre surréaliste a inspiré les Stones, les Beatles, les Who, Alan Parsons et Muse ? Part I
Quel peintre surréaliste a inspiré les Stones, les Beatles, les Who, Alan Parsons et Muse ? Part I
Quel peintre surréaliste a inspiré les Stones, les Beatles, les Who, Alan Parsons et Muse ? Part I

Récréation

 

Plus intéressantes sont les pochettes qui s’inspirent de Magritte sans le citer et proposent une image paronymique originale où l’inconnu se mêle au connu. Il est même parfois difficile de savoir si la pochette reprend une toile ou s’en inspire, Magritte ayant souvent réalisé des variantes d’une même œuvre ou repris dans des œuvres différentes des motifs identiques. C’est particulièrement flagrant pour les pochettes qui s’inspirent d’œuvres multiples comme Les Amants (Casually Dressed and Deep in Conversation (2003) de Funeral For a Friend) ou L’Empire des lumières (Late For The Sky (1974) de Jackson Browne). Mais l’hommage le plus réussi se trouve sans aucun doute dans la pochette du 45 tours d’Angie des Rolling Stones.

22 avril 2002 – Ceci n'est pas un disque – TTC/1929 – La Trahison des images – René Magritte/En 2002,  TTC, un groupe de hip hop français, choisit d’intituler son premier album par une référence à « Ceci n’est pas une pipe », célèbre phrase de Magritte que l’on trouve sur La Trahison des images. Déssinée par Kid Acne, la pochette représente bien entendu un disque.
22 avril 2002 – Ceci n'est pas un disque – TTC/1929 – La Trahison des images – René Magritte/En 2002,  TTC, un groupe de hip hop français, choisit d’intituler son premier album par une référence à « Ceci n’est pas une pipe », célèbre phrase de Magritte que l’on trouve sur La Trahison des images. Déssinée par Kid Acne, la pochette représente bien entendu un disque.

22 avril 2002 – Ceci n'est pas un disque – TTC/1929 – La Trahison des images – René Magritte/En 2002, TTC, un groupe de hip hop français, choisit d’intituler son premier album par une référence à « Ceci n’est pas une pipe », célèbre phrase de Magritte que l’on trouve sur La Trahison des images. Déssinée par Kid Acne, la pochette représente bien entendu un disque.

• Esprit des Lumières ou empire du Mal ?

 

Pour Late For The Sky de Jackson Browne (1974) ou All Day Long & All Night Long de Kenny Burrell (2010), l’origine est une œuvre multiple intitulée L’Empire des lumières peinte entre 1953 et 1954. Cette série de tableaux dépeint avec quelques variantes l’image paradoxale d’une scène nocturne éclairée par un lampadaire, sous un ciel diurne. La pochette de Late For The Sky est un véritable hommage. Celle d’All Day Long & All Night Long se contente de recadrer un tableau de la série et de lui appliquer un effet miroir droite/gauche…

3 versions de L’empire des Lumières
3 versions de L’empire des Lumières3 versions de L’empire des Lumières

3 versions de L’empire des Lumières

Quel peintre surréaliste a inspiré les Stones, les Beatles, les Who, Alan Parsons et Muse ? Part I
Quel peintre surréaliste a inspiré les Stones, les Beatles, les Who, Alan Parsons et Muse ? Part I

Mais l’inspiration la plus inédite et la moins évidente de cette série se trouve sur la pochette de la bande originale de L’Exorciste (1973). Il s’agit d’une scène du film où l’on voit le prêtre arriver sous une pluie battante près de la maison des Mac Neil. William Friedkin en revendique l’influence.

Quel peintre surréaliste a inspiré les Stones, les Beatles, les Who, Alan Parsons et Muse ? Part I

« Il est possible que certains mouvements picturaux aient eu une influence sur moi, mais jamais de manière consciente. La seule peinture qui ait jamais influencé directement l’un de mes films, c’est ce Magritte : L’Empire des lumières. J’ai su lorsque j’ai vu cette toile que je devais recréer pour la scène où le prêtre arrive près de la maison des Mac Neil dans L’Exorciste, l’ambiance qui s’en dégageait. J’ai donc choisi une maison donnant sur une rue illuminée par le même type de réverbère, et j’ai fait éclairer la scène de manière similaire. Je n’ai pas copié ce tableau. Je m’en suis seulement inspiré pour ce qui reste aujourd’hui comme l’un des plans les plus mémorables du film. »

« Je révère le travail de Magritte. Le plan iconique de L’Exorciste du prêtre avançant dans la nuit vers la maison avec la lumière émanant de la fenêtre de la chambre est un hommage à L’Empire des Lumières n° 6 de Magritte. Cette image est devenue l’affiche du film. J’ai découvert pour la première fois cette œuvre au MOMA à New York, elle m’avait comme foudroyé. En préparant la scène, j’y ai repensé. Le tableau de Magritte est désert, il n’y a pas de personnage. La chose frappante est que le ciel a des couleurs du jour et la rue est nocturne, cette contradiction donne du mystère à l’ensemble, encore approfondi par la lumière blafarde qui s’échappe d’une fenêtre. J’ai juste ajouté quelqu’un dans cette image ! » (William Friedkin)

« Je révère le travail de Magritte. Le plan iconique de L’Exorciste du prêtre avançant dans la nuit vers la maison avec la lumière émanant de la fenêtre de la chambre est un hommage à L’Empire des Lumières n° 6 de Magritte. Cette image est devenue l’affiche du film. J’ai découvert pour la première fois cette œuvre au MOMA à New York, elle m’avait comme foudroyé. En préparant la scène, j’y ai repensé. Le tableau de Magritte est désert, il n’y a pas de personnage. La chose frappante est que le ciel a des couleurs du jour et la rue est nocturne, cette contradiction donne du mystère à l’ensemble, encore approfondi par la lumière blafarde qui s’échappe d’une fenêtre. J’ai juste ajouté quelqu’un dans cette image ! » (William Friedkin)

Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Dans un premier temps, Friedkin confie à Lalo Schifrin la bande originale du film mais, mécontent du résultat, il se rabat finalement sur des musiques existantes. Pour le thème principal, il choisit un extrait de Tubular Bells, le premier album de Mike Oldfield dont l’utilisation dans ce film va donner un coup de pouce à la carrière du musicien et au tout jeune label Virgin, fondée par Richard Branson.

Quel peintre surréaliste a inspiré les Stones, les Beatles, les Who, Alan Parsons et Muse ? Part I

La pochette de Tubular Bells est l’œuvre du graphiste-photographe Trevor Key. Elle montre une cloche tubulaire (Tubular Bells) repliée à la manière d’un casse-tête chinois en lévitation au-dessus d’un océan agité. On dit que l’idée du tube replié viendrait du musicien lui-même qui martyrisait son carillon avec des maillets en acier pour le faire sonner plus fort. Mais c’est Key qui conçoit et fait réaliser la clohe repliée sur elle-même. Pour l’arrière-plan, Key se rend dans le Sussex où il passe de nombreuses heures à photographier le paysage marin. Mike Oldfield est tellement impressionné par le résultat qu’il demande que son nom et le titre de l’album soient inscrits en petit pour ne pas affaiblir l’impact du visuel.

 

Il est vrai que l’image est forte mais si elle emporte immédiatement et aussi facilement notre approbation c’est peut-être parce qu’elle nous évoque inconsciemment quelque chose de connu, en l’occurrence… Le Château des Pyrénées de Magritte.

Quel peintre surréaliste a inspiré les Stones, les Beatles, les Who, Alan Parsons et Muse ? Part I
Quel peintre surréaliste a inspiré les Stones, les Beatles, les Who, Alan Parsons et Muse ? Part I

• L’amour à mort

Quel peintre surréaliste a inspiré les Stones, les Beatles, les Who, Alan Parsons et Muse ? Part I
Quel peintre surréaliste a inspiré les Stones, les Beatles, les Who, Alan Parsons et Muse ? Part IQuel peintre surréaliste a inspiré les Stones, les Beatles, les Who, Alan Parsons et Muse ? Part I

Comme beaucoup de peintures de Magritte, Le viol est un multiple. À la base, il a été créé pour la couverture de Qu’est-ce que le surréalisme ? d’André Breton (1934). Magritte le peint à nouveau en 1945 puis en 1948.

1973 – Angie – The Rolling Stones

1973 – Angie – The Rolling Stones

« Angie » sort en 1973. C’est un single extrait de l’album Goats Head Soup. Tout comme la toile du maître belge, sa pochette représente un corps féminin qui se substitue à un visage. L’enjeu d’un single étant moins important que celui d’un album, les graphistes sont beaucoup plus libres et créent parfois comme ici des images plus audacieuses.

 

Dans les deux cas, ce visage qui se révèle être un corps nu est bien le reflet de la pensée masculine qui voit d’abord en toute femme un objet de désir. Dans les deux cas, c’est le voyeurisme qui est sollicité. Mais chez Magritte, le désir laisse vite place à l’angoisse et l’effroi alors que chez les Stones, c’est le sexe et le jeu qui l’emportent.

 

Pour les Stones, cela s’explique par le sujet de la chanson et le support de l’illustration. Il ne s’agit pas pour eux d’illustrer un viol mais Angie, avec qui, selon la chanson, l’amour semble impossible ou ne semble plus possible. Nous ne sommes pas non plus dans le domaine de l’Art mais dans celui de l’art graphique et donc commercial. La pochette répond à une commande qui engendre certaines contraintes. En l’occurrence, elle s’adresse ici à un jeune public et si elle se doit d’être sulfureuse comme les Stones, elle ne doit pas tomber sous le couperet de la censure.

 

De fait, la pochette des Stones est beaucoup moins morbide et subversive que le tableau de Magritte. Chez Magritte, le regard est vide et dévié, sans expression. Chez les Stones, il est bleu et pétillant. Chez Magritte, la femme est rousse (tout du moins dans le tableau de 1945 car par la suite, elle peut apparaître blonde et parfois même épilée). Elle est blonde chez les Stones.

 

Chez les Stones, la bouche surmaquillée prend la place du nombril (centre érotique pour certaines) alors qu’elle est associée au sexe chez Magritte. La pensée qu’un sexe féminin puisse être pourvu de dents est particulièrement effrayante pour l’homme. Chez les Stones, le nez n’existe pas alors que chez Magritte, il a disparu. Présenté en creux comme sur une tête de mort, il rend le portrait macabre.

 

Si dans les deux cas le désir est présent, chez Magritte l’angoisse l’emporte alors que la pochette des Stones fait plutôt sourire. Angie apparaît comme l’archétype de la blonde aux yeux bleus. Son visage est aguicheur et orné d’une mouche un peu désuète qui renforce le son côté grimé. Son corps peint évoque la période hippie et sa bouche pop en cul-de-poule un personnage de cartoon ou de BD. Avec son rouge carmin, elle est prémonitoire d’une autre bouche qui fera quelques années plus tard l’objet du logo du groupe.

 

Chez Magritte, la femme a été violée, son visage n’a plus d’émotion. Chez les Stones, la femme est libérée et connaît le pouvoir de sa séduction. Chez Magritte, la femme est morte, chez les Stones, elle est vivante.

 

1973 – Goats Head Soup – The Rolling Stones/ Arrêtons-nous sur la pochette de Goats Head Soup, l’album dont est extrait le single d’« Angie ». Elle est l’œuvre du photographe David Bailey. Bizarrement sexuelle, elle évoque l’entrejambe d’une femme occupée par le visage très féminisé de Jagger, l’ensemble recouvert d’un voile transparent. Ce qui n’est pas sans évoquer Magritte…

1973 – Goats Head Soup – The Rolling Stones/ Arrêtons-nous sur la pochette de Goats Head Soup, l’album dont est extrait le single d’« Angie ». Elle est l’œuvre du photographe David Bailey. Bizarrement sexuelle, elle évoque l’entrejambe d’une femme occupée par le visage très féminisé de Jagger, l’ensemble recouvert d’un voile transparent. Ce qui n’est pas sans évoquer Magritte…

A SUIVRE

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J
ah ! la fameuse pochette du 45 tours "Angie" des Rolling Stones, content d'en savoir davantage sur cette dernière. Votre blog est une bible !
Répondre
Merci. ça demande beaucoup de travail et malheureusement, je n'ai plus trop le temps